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janvier

2024

REUSSIR SON PARCOURS SPORT + ETUDES, C’EST « HOCKEY » AVEC ECAM-EPMI !

Interview exlusive de Nolwenn, élève ingénieure à ECAM-EPMI, qui nous raconte comment elle a pu concilier sa passion pour le Hockey sur glace avec son parcours d’études en Cycle d’Ingénieur.

EE : Peux-tu te présenter ?

Je m’appelle Nolwenn Cordelois et j’ai 20 ans.

Après un bac S et deux années de classes préparatoires intégrées, je suis actuellement en première année de cycle ingénieur à ECAM-EPMI de Cergy-Pontoise.

Cette année, J’ai fait le choix de partir vivre en Suède, à Falun, pour exercer ma passion au plus haut niveau : le Hockey sur glace.

EE : Comment se passe ton cursus scolaire ?

Grâce à Ikram Darcherif – Directrice d’ECAM-EPMI et à Raphaël Sasportas – Directeur du Cycle d’Ingénieur, qui ont aménagé un programme sur mesure pour moi, je poursuis mes études tout en continuant à pratiquer mon sport au niveau professionnel.

L’année 1AE est assez spéciale car nous devons accomplir un stage ouvrier au 1er trimestre. Je l’ai effectué en Suède, et entièrement en anglais, au sein du Musée des sciences de Borlänge. La principale mission effectuée au cours de mon stage était la recherche d’une animation scientifique accessible à tous ; j’ai également fait de la peinture, de la soudure et de la restauration d’expériences déjà créées, ainsi que de la programmation avec Arduino pour un concours de robotique, et enfin, de la conception et de l’impression 3D.

Cela m’a permis, en plus d’acquérir de nouvelles connaissances, d’améliorer mon anglais.

Afin de continuer mes études en acquérant un maximum de connaissances, ECAM-EPMI m’a permis de suivre les cours à distance via des liens vidéo. J’ai pu également suivre quelques TD lors de mon retour en France à Noël.

EE : Parle-nous de ta passion, le Hockey sur Glace.

Le hockey sur glace est un sport d’équipe qui se pratique sur une patinoire spécialement aménagée. L’objectif pour chaque équipe est de marquer des buts avec un palet dans le but adverse. Les équipes sont composées de cinq joueuses de champs et d’une gardienne. J’évolue au poste de gardienne.

J’ai commencé à 4 ans au club de Cergy-Pontoise. J’ai ensuite joué à Lyon, puis à Grenoble et j’ai intégré le Pôle France (retour à Cergy-Pontoise) au début de mon année de Terminale. Au mois d’août 2023, j’ai signé un contrat avec le club de Falun, qui se trouve à environ 2 heures au Nord-Ouest de Stockholm.

Nous évoluons dans le deuxième championnat suédois : NDHL. Actuellement, nous sommes 3e sur 8 équipes au classement et qualifiées pour les play-off.

EE : Comment est la vie en Suède ?

A mon arrivée à Falun, j’ai reçu un accueil très chaleureux de la part de tous les membres du club.

Les principales difficultés sont la barrière de la langue au début, les courtes journées avec le lever du soleil aux alentours de 9h et le coucher du soleil aux alentours de 15h mais aussi la température qui varie de 0 à -30° en hiver. Ce que je préfère en Suède, c’est tout d’abord de jouer au hockey, découvrir une nouvelle culture et de nouvelles personnes et enfin perfectionner mon anglais.

Mon plat préféré était les Köttbullar, qui sont des boulettes de viande (spécialité suédoise) ; en dehors du hockey, pendant la période hivernale, c’est le ski qui est le plus souvent pratiqué. La ville de Falun est dotée d’un tremplin de saut à ski qui a été utilisé lors des championnats du monde.

Les paysages sont magnifiques ; Falun étant une ville implantée dans la région des lacs.

EE : Qu’est-ce qui te manque au quotidien ?

La présence de ma famille, la nourriture française et les relations avec les autres élèves de ma promo, me manquent beaucoup.

EE : Quels conseils donnerais-tu aux étudiants qui souhaitent exercer une pratique sportive de haut niveau en même temps que leurs études ?

De la rigueur, de l’organisation et du sérieux. Aujourd’hui, des écoles comme ECAM-EPMI mettent en place des parcours et des aménagements spécifiques pour les sportifs de haut niveau. C’est une réelle opportunité de mener de front ce double projet sportif et scolaire.

Cependant, un emploi du temps adapté et des aménagements ne font pas tout : c’est aussi au sportif de se prendre en main et de tout mettre en place pour réussir son double projet.

EE : Que t’apporte le sport de haut niveau à l’étranger et principalement ton poste de gardienne ?

Comme évoqué précédemment, la rigueur, l’organisation et le sérieux sont obligatoires dans mon quotidien, et entrainent cette maturité applicable dans ma future vie professionnelle.

Mon poste de gardienne, lui, m’apprend la « nécessité » de prendre des décisions très rapides, mesurées et en adéquation avec la problématique de réception du palet à laquelle je dois sans arrêt m’adapter. Pour résumer : rigueur, organisation, sérieux, attention et adaptabilité.

EE : Que souhaites-tu faire après cette expérience ?

Bien évidemment, je souhaite obtenir mon diplôme d’ingénieure ECAM-EPMI.

Je n’ai pas encore choisi l’option de fin d’étude, mais mon rêve serait de travailler à l’ESA (European Space Agency) ou plus largement dans le domaine de l’Aéronautique navale.

Je souhaite également continuer le hockey sur glace à haut niveau.

 

EE : Merci pour votre témoignage, qui va montrer la voie aux nombreux jeunes qui souhaitent réaliser un double parcours sportif et étudiant.